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La musique pour résister à la déportation

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Par  Elsa Sékula, Elisa Segretin , Paloma Vidal et Carla Rouard Quand on parle de résistance dans les camps de concentration, on parle de survie et de rester humain. C’est ce qu’a permis la musique.  L’usage de la musique dans les camps de concentration est tout d’abord initié par les autorités des camps dès 1933. On parle ici de musique  « contrainte », jouée sur ordre par des orchestres de détenus. Son second usage est celui fait par les détenus de manière spontanée. Autorisée par les responsables de bloc ou parfois clandestine, la musique apparaît comme un facteur psychologique de survie.  Pour se procurer des instruments de musique les déportés pouvaient demander exceptionnellement de l’aide à l'extérieur mais pouvaient aussi les fabriquer sur place. Par ailleurs l'orchestre pouvait obtenir des partitions issues des effets personnels des déportés stockés dans l' Effektenkammer . Il arrivait aussi que des SS fournissent eux-mêmes des partitions qu'ils voulaient

Remerciements

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Ce blog réunit le travail des élèves de la classe de terminale G8 du lycée Thomas Edison de Lorgues , travail  réalisé pour participer au Concours National de la Résistance et de la Déportation en cette année scolaire 2023-2024, dans le cadre des cours d'E.M.C. qui ont heureusement bénéficié cette année d'un dédoublement de la classe. Ce travail s'est effectué par des recherches et des apports pédagogiques en classe et au CDI du lycée, notamment sur le site des Archives départementales du Var d'où proviennent la plupart des illustrations des articles. La classe a bénéficié du partenariat du lycée avec Théâtre en Dracénie , avec le spectacle "le secret des ombres" vu en octobre 2023. Ensuite , un atelier délocalisé au lycée par le service éducatif des Archives départementales a permis d'affiner le travail de lecture et d'utilisation des archives , plus particulièrement sur les maquis et les faits de résistance de la population varoise. Enfin, nous avon

Une lettre imaginée d'un déporté : résister par la pensée de la vie d'avant

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 Par Diego REOLID-SANCHEZ et Justine NICOLAS–MAHIEUX Chère Elise, 12 juillet 1943 C’est le cœur lourd que je t’écris une lettre, notre séparation suite à ma déportation est difficile. Les mots me manquent pour t’expliquer à quel point cette épreuve est douloureuse. Je refuse de me laisser abattre malgré le fait que la déportation soit une épreuve terrible. Les souvenirs de toi m’aident à tenir. Je te promets de tenir le plus possible. Nous sommes traités comme des marchandises ici, on nous accole des numéros et on nous transporte de partout. Nous sommes très peu nourris, et l’hygiène est déplorable, de nombreuses personnes meurent chaque jour à cause des conditions de vie. Certaines personnes avec qui je suis arrivé, sont partis pour travailler et ne sont jamais revenues. Je me demande ce qui a bien pu leur arriver. En ce qui concerne le travail c’est dur, le climat ici est assez froid, ça n’est vraiment pas facile tous les jours, je ne souhaite ça à personne, même pas à mon pi

La Résistance face au STO pendant l’occupation

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Par  Manon Quersin Pendant la seconde guerre mondiale, les travailleurs allemands partent pour le front, le régime nazi cherche alors des ouvriers français pour les envoyer travailler en Allemagne. Le STO, le Service de Travail Obligatoire est mis en place le 16 février 1943 par le chef du gouvernement de Philippe Pétain et du régime de Vichy: Pierre Laval.  Comme son nom l’indique, ce système est obligatoire, il s’agit d’une main-d'œuvre non-volontaire qui n’a pas d’autre choix que d’accepter. Cependant, certains vont braver l’interdit en fuyant pour échapper au STO… ces derniers sont appelés les “réfractaires”. D’après les Archives départementales du Var, un acte de Résistance commis par un groupe de jeunes réfractaires nous est relaté: ces derniers, refusant de travailler pour l’Allemagne décident de fuir vers un maquis à Riez dans les Basses-Alpes , aujourd’hui appelées Alpes-de-Haute-Provence. Malheureusement, le groupe est victime d’une trahison, d’un piège mis en place par l

Différentes formes de résistance pendant la seconde guerre mondiale

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Par Luna Pianetti Ce document des archives départementales du Var nous dit comment se déroule l’occupation de Cabasse par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. Cela nous dit ce qu'ont fait subir les Allemands aux Cabassois, comment eux l’ont vécu et comment ils se sont libérés de cette occupation. Tout d’abord l’auteur du document, l'historien Jean-Marie Guilllon nous parle du camp Lager Wolgang qui héberge les ouvriers qui sont étrangers au village et qui sont requis pour travailler aux exploitations voisines. Ils ont reçu des espagnols encadrés en France avec la formation de travailleur étranger. Les gardiens ( les allemands, les polonais, les flamants belges et les français) doivent porter l’uniforme à croix gammée. Ils sont très souvent ivres et se montrent très violents et menacent souvent les habitants. Il y a plus de 200 allemands qui occupent le village, ils menacent de faire expulser le centre du village alors les propriétaires cèdent la place aux Allemand

Les résistants varois pendant l'occupation

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Vidéo réalisée par Nathan Thislair avec Mathis Lainé, Samy Sadaoui et Vincent Scavone, avec des images des Archives départementales du Var, du site de l'I.N.A. et de British Pathé.

Sabotage

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Par  Elsa Sékula  Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l’effort de guerre. Les résistants cherchent à lutter contre l’occupation et à défendre la liberté de leur pays. Ils souhaitent affaiblir les forces ennemies en menant des actions de sabotage dans le but de perturber les opérations de l’occupant. Le sabotage est une forme de résistance active et même si elle était passible d'une sanction pouvant aller jusqu'à la mort, l'action de sabotage apparaît comme un facteur psychologique de survie. Le sabotage se définit comme une action consciente et intentionnelle contre des biens matériels, menée dans la clandestinité par un groupe ou une organisation qui poursuit une stratégie. Sa valeur repose sur la disproportion entre la faiblesse des moyens et l’ampleur des effets attendus.  La mémoire collective retient en particulier la figure du saboteur de voies ferrées. Les résistants sabotent les voies ferrées de différentes manières. Ils pouvaient détru