La musique pour résister à la déportation
Par Elsa Sékula, Elisa Segretin , Paloma Vidal et Carla Rouard Quand on parle de résistance dans les camps de concentration, on parle de survie et de rester humain. C’est ce qu’a permis la musique. L’usage de la musique dans les camps de concentration est tout d’abord initié par les autorités des camps dès 1933. On parle ici de musique « contrainte », jouée sur ordre par des orchestres de détenus. Son second usage est celui fait par les détenus de manière spontanée. Autorisée par les responsables de bloc ou parfois clandestine, la musique apparaît comme un facteur psychologique de survie. Pour se procurer des instruments de musique les déportés pouvaient demander exceptionnellement de l’aide à l'extérieur mais pouvaient aussi les fabriquer sur place. Par ailleurs l'orchestre pouvait obtenir des partitions issues des effets personnels des déportés stockés dans l' Effektenkammer . Il arrivait aussi que des SS fournissent eux-mêmes des partitions qu'ils voulaient